Informations

Toutes mes musiques peuvent être adaptées en studio et attribuées à un groupe !

N'hésitez-pas à me contacter !

La musique est une des plus belles création de l'humanité ! Elle a toujours été un support idéal pour exprimer mes joies et mes douleurs.

Âmes Soeurs
[13 Musiques]

Tous les albums

"Âmes Sœurs" est un voyage intemporel au cœur de l'amour éternel. Ce livre raconte l'histoire de deux âmes qui se rencontrent à l'aube de l'humanité. Leur amour transcende les époques et les vies, se renouvelant à chaque réincarnation. Chaque existence est un chapitre de leur quête infinie pour parfaire leur amour, toujours guidées par une foi inébranlable en Dieu et Jésus. À travers les pages, les lecteurs suivent ces âmes jumelles dans leur parcours spirituel. Leur amour, d'une pureté rare, est constamment mis à l'épreuve par les vicissitudes de la vie humaine. Pourtant, ils se retrouvent toujours, même dans l'au-delà, démontrant ainsi la force indestructible de leur lien. Les personnages principaux, dont les noms changent à chaque vie mais dont les âmes restent inchangées, évoluent dans un univers où l'amour est le fil conducteur. Leur foi en Dieu et en Jésus leur donne la force de surmonter les obstacles et de continuer leur quête. "Âmes Sœurs" est plus qu'une simple histoire d'amour. C'est une réflexion profonde sur la spiritualité, la réincarnation, et le véritable sens de l'âme sœur. Les lecteurs sont invités à explorer la profondeur de l'amour éternel, un amour qui va au-delà des limites de la vie et de la mort, et qui est toujours en quête de perfection. Ce livre est une célébration de l'amour divin et humain, un hommage à la beauté des âmes qui se retrouvent, encore et encore, pour parfaire leur union. "Âmes Sœurs" inspire à croire en l'amour éternel et à voir au-delà de la réalité matérielle, vers un lien spirituel qui transcende le temps et l'espace. Pour afficher les informations correspondantes, cliquez sur les titres. Pour voir les paroles, cliquez sur 'paroles'.

Paroles, composition, musique : Patrick Courbin / Hobookan - Tous droits réservés


Présenté sur YouTube

Préliminaires
Premières fusions
Le cycle est continuel
Une évidence
Où es-tu ?
File haute Sophia
Un mont sous les oliviers
A manger pour les lions
De la cervoise pour mes chefs
Des livres à Alexandrie
Des mots pour Charlemagne
Mon royaume pour Jérusalem
Encore une fois, une dernière fois

Piste audio
Titre
Paroles
Durée
YouTube
  • 01
    Préliminaires
    00:03:36

    Préliminaires

    Je t’aime depuis si longtemps.
    Depuis que les blés, alignés, sont battus par le vent.
    Depuis que les caravanes d’encens,
    Parcourent les sentiers du temps.

    Au-delà des étoiles qui galopent,
    Des multiples enveloppes,
    Des lamentables cyclopes,
    Au-delà des rêves et des détours,
    Je t'aime au-delà de l'amour.

    On vient toujours parmi ces hommes enfants solitaires.
    Et je m’y égare de plus en plus.
    J’ai pourtant tant en moi de solidaire,
    À leurs drames épiques et superflus.

    Je perds trop de temps avant de te retrouver, chaque fois.
    Et durant tout ce temps, chaque fois,
    Je me retrouve comme cet enfant qui pleure,
    Dans le coin d’une pièce. Seul et en douleur.

    Au-delà des étoiles qui galopent,
    Des multiples enveloppes,
    Des lamentables cyclopes,
    Au-delà des rêves et des détours,
    Je t'aime au-delà de l'amour.

    Et pourtant je conserve toujours précieusement en moi,
    Ce lien mystique qui me relie à toi.
    Je l’entoure de tout mon amour, toujours, depuis Mathusalem.
    Contre tout je le protège, même contre moi-même.

    Dans cette vie, je me suis forgé un cœur en étudiant les cœurs.
    J’espère ne pas avoir failli. J'espère être vainqueur.
    J’espère être sur la bonne voie, la bonne artère,
    Celle, lumineuse, des amants parfaits. L'amour qui désaltère.

    Au-delà des étoiles qui galopent,
    Des multiples enveloppes,
    Des lamentables cyclopes,
    Au-delà des rêves et des détours,
    Je t'aime au-delà de l'amour.

    Je t’aime depuis si longtemps.
    Avant même que le temps soit temps.
    En ces moments si doux et si lointains,
    Où nous courrions heureux de n’être que des enfants, des chérubins.

    D’avoir justement, devant nous, une longue éternité,
    Pour nous aimer encore plus, ma belle gémélité.
    Et si notre quête était tout simplement de parfaire l’amour ? Le rendre étincelant.
    De le penser tant et si bien qu’il se révèle magique à chaque instant.

    Au-delà des étoiles qui galopent,
    Des multiples enveloppes,
    Des lamentables cyclopes,
    Au-delà des rêves et des détours,
    Je t'aime au-delà de l'amour.

  • 02
    Premières fusions
    00:03:56

    Premières fusions

    Je pense en silence, je me sens seul…
    Assis, en haut de cette falaise qui surplombe la savane,
    Je regarde le soleil se coucher sur ce monde plein d'orgueil.
    Ses embruns colorés meurent un par un dans mon âme diaphane.

    Ce rose parcoure mes yeux et se perd en mon cœur,
    Ce mauve féerique me chauffe le haut de la tête.
    Toutes ces couleurs magiques parlent à mon âme en fête.
    Je les aime ces peintures ensorcelantes nées de l'amour du Grand Rêveur.

    Pourquoi suis-je si différent de ceux de mon clan ?
    Suis-je trop rapide ou trop lent ?
    Je perçois le monde comme un enfant,
    Sans voile, sans jugement.
    Et tu arrives dans ma vie pour la première fois,
    Tu es l'Amour, la lumière dans ma nuit, ma voie.

    Je ne comprends pas encore, pourquoi,
    La femme qui vient d’arriver dans mon clan, avec les siens,
    Hante autant mon esprit… Me plonge dans cet émoi.
    Je suis un grand timide et je ne le sais même pas.

    J’arrive derrière elle, elle me tourne le dos,
    Je ressens son odeur, l'amour monte crescendo.
    Elle se retourne et regarde mon âme.
    Ses yeux parle la langue des anges, elle m'enflamme.

    Pourquoi suis-je si différent de ceux de mon clan ?
    Suis-je trop rapide ou trop lent ?
    Je perçois le monde comme un enfant,
    Sans voile, sans jugement.
    Et tu arrives dans ma vie pour la première fois,
    Tu es l'Amour, la lumière dans ma nuit, ma voie.

    Reste, ne repars plus aux rives du monde, loin de moi.
    Sur les bords de cette rivière immense,
    Dont la force te faisait peur, la terrible puissance.
    Ne repars plus aux rives du monde, tu es à moi.

    Reste là à présent, tout près de mon coeur,
    Je suis le maître de cette montagne, j’en connais les mystères,
    Les passages secrets et toutes ses odeurs.
    Je saurai t'aimer, commençons notre ministère.

    Pourquoi suis-je si différent de ceux de mon clan ?
    Suis-je trop rapide ou trop lent ?
    Je perçois le monde comme un enfant,
    Sans voile, sans jugement.
    Et tu arrives dans ma vie pour la première fois,
    Tu es l'Amour, la lumière dans ma nuit, ma voie.

    Et la vie passa sur les premiers amants,
    Nul ne les vit séparés trop longtemps,
    L’un sans l’autre ou absents.
    Ainsi débute l'histoire d'un amour croissant.

  • 03
    Le cycle est continuel
    00:03:28

    Le cycle est continuel

    La Terre tourne ce soir et le ciel est plus profond,
    De ces pensées humaines qui se créent et se défont.
    Qui trouvent leurs échos dans la nature même de la vie.
    Qui émettent des ondes et se diffusent à l'infini.

    Les rêves sont porteurs d’avenirs prometteurs,
    De douceurs et de beaux espoirs trompeurs.
    Des gens sont entrés dans ma maison, ce soir,
    Pour découvrir le figuier que je dompte sur mon territoire.

    Mmmmmmmmmm

    Mmmmmmmmmm

    J'arrive bientôt mon doux amour...

    Mmmmmmmmmm

    Mmmmmmmmmm

    Une odeur s’est envolé jusqu’à mon âme et m’a rempli la tête !
    C’est plus fort que mes beaux sons, c’est plus ancien, plus présent.
    C’est ce qui doit combler ce vide, mon vide. C’est ce qui m'entête.
    Ce qui est parfait, adéquat, inespéré. Ce qui m'est apaisant !

    Mmmmmmmmmm

    Mmmmmmmmmm

    Oui, c’est bien moi, je suis là, enfin…

    Mmmmmmmmmm

    Mmmmmmmmmm

    Je me sens comme récompensé par une force qui m’échappe.
    Cette force magique qui martèle mon coeur, qui me frappe.
    Je savoure ces secondes qui défilent rapidement.
    Elle est restée. Elle s’est laissée capturer. Réunion des amants.
    Plus jamais je n’éprouverai ce vide qui me rongeait, ce manque.

    Mmmmmmmmmm

    Mmmmmmmmmm

    Oui c'est bien...

    Mmmmmmmmmm

    Mmmmmmmmmm

    Moi aussi, je m’en souviens, aux bords de ses falaises d’antan,
    Qui surplombaient ces vastes savanes arides.
    Nous avons fait du chemin depuis, ici, je suis moins cet enfant.
    Ici c'est harmonieux, tu y seras en paix loin des esprits rigides.

    Je sais à présent que je te retrouverai tout le temps.
    Tu seras mon espoir de paix. Je serais ton sultan.
    Tout avant toi ne sera qu’une course folle.
    Une course dont le prix sera ta douceur,le parfait protocole.

    J'attendrai tes caresses. Je te chercherai partout,
    Maintenant que je sais que tu existes. Je résisterai.
    Je les laisserai me tuer si tu arrives au bout.
    Ton odeur céleste sera ma quête, des déserts aux forêts !

    Mmmmmmmmmm

    Mmmmmmmmmm

    Je t’aimerai encore dans 10 000 ans de là...

    Mmmmmmmmmm

    Mmmmmmmmmm

  • 04
    Une évidence
    00:03:30

    Une évidence

    Il fait frais ce soir, le sable du désert brille d’humidité.
    Gilgamesh est de retour, il paraît qu’il a changé.
    C’est ce qui se dit ici, à Uruk. Ce serait bien,
    j’en ai plus qu’assez de ce tyran débonnaire, ce chien !

    On a bien travaillé pendant son absence.
    On a tracé des lignes, monté des murs.
    J’ai fait ma part de ma triste pénitence,
    Je suis cet architecte qui écrit le futur.

    J’ai vu une femme aujourd’hui, étrange apparition.
    Elle tournait au coin d’une des rues de cette ville de démons.
    Je ne sais pas pourquoi mais cette image reste en moi.
    Je suis sûr de la connaître pourtant. Elle me met hors-la-loi.

    Je vais ressortir, arpenter mes rues, mes allées ombragées.
    D’autres coins de rues, d’autres lieux enchantés.
    Parfois j’hume comme un fauve les relents nacrés,
    De parfums qui s’évaporent à peine pour te trouver.

    Gilgamesh peut revenir mille fois et ramener dix mille Dieux,
    Il n’y en aura toujours pas assez pour combler ma gratitude…
    Tu es là enfin, devant mon coeur, devant mes yeux,
    Ton tout, infinie libération, indivisible et prometteuse, sublime béatitude.

    Et il en fut ainsi, nous raconta l’histoire,
    Que parmi les amants les plus célèbres de la préhistoire,
    Peu approchèrent la qualité de cet amour-là, intemporel, évident.
    Peu purent comprendre le jeu des âmes qui s'aiment dans le temps.

    L’histoire nous raconte aussi, de rumeurs en murmures,
    Que ce couple inspira astronomes et penseurs.
    Leurs rêveries firent avancer les hommes, déplacèrent les murs.
    Et jamais l’on ne vit, pareille tendresse, pareille ardeur.

    Qu’ils perdurent au sein des légendes sacrées !

  • 05
    Où es-tu ?
    00:04:14

    Où es-tu ?

    Oooooooooooo

    Oooooooooooo

    Oooooooooooo

    J’ai mal au dos… J’aime pourtant cela : construire des routes, des bâtiments.
    Mais j’ai mal au dos. Je saigne. Leurs coups de fouet me tuent lentement. Sûrement.
    Je suis l’esclave de Pharaon, un de plus, un de moins, que lui importe ?
    Je suis Hébreu et c’est mon tort. Je suis plus faible qu'une feuille morte.

    Je respire pourtant le même air.
    Mon cœur est semblable aux leurs.
    J’aurai pu être un scribe, un penseur,
    Un poète, un créateur ou un magicien, un père !

    Oooooooooooo

    Oooooooooooo

    Oooooooooooo

    Cesse de rêver ! Cesse de rêver ! Me crie ce garde enrubanné.
    Et il m’imprègne la leçon sur le dos à grand coups de fouet.
    Oui, je fais mes devoirs, tout rentre, petit à petit, ne soyez pas inquiets !
    Soyez rassurés, je serai mort avant d’oublier ce que vous m’enseignez.

    Je ne suis qu’un esclave, un prisonnier, je n’ai aucun droit.
    Mais je sais qu’elle existe, je la ressens, j’en rêve même parfois.
    Elle panse mes plaies, une par une, avec amour et me donne la force de résister.
    Mais je suis là où j’ai décidé de venir. Pour expier un peu plus, pour avancer.

    Oooooooooooo

    Oooooooooooo

    Oooooooooooo

    Une de ces vies riches de douleurs qui font grandir nos âmes.
    Elle est si douce ma belle inconnue, c’est ainsi que je la vis, mon drame.
    Moi, je suis encore brut de mes émotions. Je dois travailler dur pour mériter sa lumière.
    Pour la suivre dans la bonté partout où elle ira. Pour la rendre fière.

    La rumeur grandit de plus en plus, je l’ai entendue aussi, y aurait-il un espoir ?
    Le frère de Pharaon est, paraît-il de notre sang, un noble miroir.
    S'il me faut marcher quarante années dans le désert pour te retrouver enfin,
    J’affronterai ce sable cruel lorsqu’il se défilera sous mes pieds, je suivrai ce saint !

    Oooooooooooo

    Oooooooooooo

    Oooooooooooo

    Cesse de rêver ! Cesse de rêver ! Me crie ce garde enrubanné.
    Et il m’imprègne la leçon sur le dos à grand coups de fouet.
    Oui, je fais mes devoirs, tout rentre, petit à petit, ne soyez pas inquiets !
    Soyez rassurés, je serai mort avant d’oublier ce que vous m’enseignez.

    Je ne suis qu’un esclave, un prisonnier, je n’ai aucun droit
    Me crie ce niais, je n'ai aucun droit !

    Oooooooooooo

    Oooooooooooo

    Oooooooooooo

    Une fois de trop sur mon corps martelé, flagellé.
    Une cinglante leçon de trop qui vient de puiser hors de moi, mes dernières forces.
    Je n’ai plus de force, plus de temps ! Plus d’élans, ils ont tout pris, tout décimé.
    Pardonne-moi. Tu viens à moi pour me consoler une dernière fois. Je vois déjà le porche.

    La lumière m'envahit et je te laisse.
    Le ciel tourne, il tourne sans cesse.
    Le soleil m’éblouit.
    A bientôt ma douceur de vie,
    Mon havre de paix.
    A bientôt, je t’attendrai.

  • 06
    File haute Sophia
    00:03:22

    File haute Sophia

    Belle et éternelle Athènes ! Je suis enfin chez moi !
    Tu n’as pas manqué à ta promesse et mon cœur flamboie.
    Nous nous sommes retrouvés enfants, aimés adolescents et plus jamais quittés.
    Alors, dis-moi, n’est-ce pas mieux ainsi ? Nous aimer dans cette antiquité ?

    Mmmmmmm

    Mmmmmmm

    Σ'αγαπώ

    Mmmmmmm

    Mmmmmmm

    Une vie bien remplie d’amour et de tendresse. Les seules choses vraies.
    Je suis philosophe, j’aime cela et ma foi, j’ai fort belle prestance.
    Un peu jeune à leurs yeux pour avoir le respect de mes pensées, de mon essence.
    Mais j’aime arpenter les rues et parler de la vie. Répandre le bon engrais.

    Mmmmmmm

    Mmmmmmm

    Σ'αγαπώ

    Mmmmmmm

    Mmmmmmm

    Le feu qui me dévore lorsque je regarde tes seins,
    Seules tes lèvres peuvent l’éteindre, l’apaiser.
    Tu es là, près de moi, ma délicate beauté aux cheveux tressée.
    Ta présence, subtile et gracieuse, ma moitié.
    Ma partie retirée au festin des Atlantes.
    Ma douce désirée, ma belle âme vaillante.

    Mmmmmmm

    Mmmmmmm

    Σ'αγαπώ

    Mmmmmmm

    Mmmmmmm

    Un ange est passé et a noté l’adresse.
    Ce couple-là, une fois de plus, a apporté l’ivresse.
    Comme un nectar que les Dieux, bons et salutaires,
    Boivent délicatement ce soir en peignant les rivières.

    Mmmmmmm

    Mmmmmmm

    Σ'αγαπώ

    Mmmmmmm
    Mmmmmmm

  • 07
    Un mont sous les oliviers
    00:03:27

    Un mont sous les oliviers

    Là où je suis les oliviers poussent en abondance, la lumière pleut.
    J’ai une petite colline accueillante, au sud de Jérusalem, d’où je peux regarder,
    La ville s’agiter et trembler. Par la gloire de Rome et de ses jeux.
    Il y avait un enfant qui venait dans mon oliveraie que j'aimais observer.

    Un enfant bien étrange, au regard qui me transperçait,
    Et au sourire réconfortant… Angélique.
    Un enfant puissant de toute la force du ciel, féérique.
    Un tout petit enfant avec autant de magies, cela effraie.

    Un enfant qui se sentait seul, triste de sa différence.
    Qui trouvait en mon oliveraie la parfaite déférence.
    Le respect qui sied à sa grandeur,
    Le calme qui apaise des frayeurs.

    Aujourd’hui, il est devenu un homme qui a fait ses preuves, il a bien grandi.
    Il vient pleurer en secret sous cet arbre où je suis assis.
    Pleurer pour nos frères qu’il est venu sauver.
    Loin de ces désirs de feu de vouloir tous les aimer. Loin de ces croix ensanglantées.

    Ma maison est vide, je vis seul, pas une femme à mes côtés.
    Il est le seul à apaiser la douleur de mon repli sur la vie.
    Ma compassion me tourmente de n’être personne sans magie à donner.
    Déjà que peu de gens ouvriront les yeux après qu'il ait servit.

    La plus grande déchirure de mes vies se déroule devant mon âme impuissante.
    Devant mes poings fébriles qui se referment. Devant ma rage grandissante.
    Les Pharisiens ont le sourire, je ne pourrai pas le tolérer.
    Que va-t-il rester de lui ? De beaux écrits ? De belles pensées ?
    Et les actes des hommes resteront insensés ?

    Plus personne ne te veille mon ami. Je suis là, ne t’inquiète pas, je reprends la relève.
    Je vais te regarder avec amour puisque tu es déjà si haut. Tu t'envoles.
    Je vais prendre de ta souffrance comme je l’ai toujours fait, le vent qui se soulève.
    T'apporter mon respect comme lorsque que tes petits pieds fébriles arpentaient mon sol.

    C’est toi ? Je ne t’espérais plus mon ange. Ma femme, tu es la bienvenue.
    Je ne t’espérais plus ma douceur de vivre, mon havre de paix.
    Je lève les yeux, il me sourit toujours. Il a dans le regard la douceur de celui qui offre avec le cœur.
    Le cœur sacré. Il a tenu sa promesse. Nous le savons sans nous parler, sans retenue.
    C’est ainsi qu’est l’amour, le vrai, le plus juste. Doux et parfait.
    C’est ainsi qu’est l’amour, celui-là même qui plaît aux cieux. Qui effraie les moqueurs.

  • 08
    A manger pour les lions
    00:03:36

    A manger pour les lions

    J’ai toujours cru en toi, Seigneur, depuis tout petit.
    C’est instinctif. Mais là j’ai peur. Je tremble, je frémis.
    Ces lourds barreaux qui me retiennent prisonnier,
    Me transpercent plus que des pieux acérés.

    Ils vont m’y emmener, dans ce centre poussiéreux.
    Dans leur arène maudite, nous irons tous, du plus jeune au plus vieux.
    Je les entends déjà en gémir d’impatience. Ils trépignent, s'impatientent.
    Quel monstre hideux vont-ils choisir pour moi, créature terrifiante.

    Je veux la retrouver.
    Je n’ai pas eu beaucoup de temps pour l’aimer.
    Ce qui m’est reproché ?
    D’être du Christ et de l’aimer.
    Ils veulent que je le renie, je ne peux pas !
    Me l'ôter de l'âme, ils ne le peuvent pas !
    Me l'arracher du coeur, qu'ils n'y pensent pas !

    Autour de moi sont mes frères, mes sœurs, tous prient et se lamentent.
    Je me sens seul. Ils ont pris ma femme et l’ont écartelée.
    Elle, la sève de toute douceur, la prunelle du Christ, mon éternité.
    Ils ont occis ma fille devant elle. Je ne le supporte pas. Sombres fientes !

    Elle, si petite, a tout vu de cette scène horrible.
    Elle tremblait, assise sur ce sol poussiéreux et risible.
    Ensuite, ils me l’ont tuée d’un coup de glaive derrière la tête.
    Il n’en fallait pas tant, elle était si fragile. Ressentez ma tempête !

    Et les enfants ont applaudi.
    Je n’ai pas eu beaucoup de temps pour l’aimer.
    Ce qui m’est reproché ?
    D’être du Christ et de l’aimer.
    Ils veulent que je le renie, je ne peux pas !
    Me l'ôter de l'âme, ils ne le peuvent pas !
    Me l'arracher du coeur, qu'ils n'y pensent pas !

    La porte s’ouvre. Pour la première fois j’ai le sourire.
    Le garde ne comprend pas et me met, du revers de son glaive,
    Un coup bien placé qui me fait trébucher. Je m'attends au pire.
    Autour de moi tout n’est que vacarme et bruit et pour nous pas de trêve.

    Trois lourdes grilles viennent de se lever.
    Des fauves viennent d'en sortir, enragés.
    L’un d’entre eux arrache déjà les jambes de mon petit frère.
    Je reste là, je suis prêt. Pour me défendre, que puis-je faire ?

    Ils ont choisi les lions ! Seigneur je viens te retrouver !
    Et les enfants ont applaudi...
    Je n’ai pas eu beaucoup de temps pour l’aimer.
    Ce qui m’est reproché ?
    D’être du Christ et de l’aimer.
    Ils veulent que je le renie, je ne peux pas !
    Me l'ôter de l'âme, ils ne le peuvent pas !
    Me l'arracher du cœur, qu'ils n'y pensent pas !

    Je n’ai pas eu beaucoup de temps pour l’aimer.
    Ce qui m’est reproché ?
    D’être du Christ et de l’aimer.
    Ils veulent que je le renie, je ne peux pas !
    Me l'ôter de l'âme, ils ne le peuvent pas !
    Me l'arracher du cœur, qu'ils n'y pensent pas !

  • 09
    De la cervoise pour mes chefs
    00:03:29

    De la cervoise pour mes chefs

    Les Alamans sont proches de nous, anciennes rancoeurs.
    On les entend rugir de toutes leurs frayeurs,
    De toutes leurs rages ancestrales.
    Que fais-je ici ? Dans cette lutte foutrale !

    Dans ce fatras de glaives et de boucliers,
    Qui retentissent comme les marteaux de ma chère forge.
    Je viens vider ma rage, percer des têtes, des gorges.
    J'ai en moi une peine imcomprise, je viens pour l'oublier.

    De la cervoise pour mes chefs ! Sur le champ !
    L'ordre a retentit dans tout le camp !
    Il faut préparer la bataille, affuter les lames,
    Faire briller les écus et bien compter les âmes.

    Je viens y venger mon père et ma mère,
    Que ces barbares du nord ont occis. Souvenirs amers.
    J’ai mérité d'être ici aux côtés de Clovis !
    Vers Tolbiac j'ai marché et j'ai fait mon office !

    Les olifants résonnent. Ils sont là, devant nous.
    L’un d’entre eux me fixe de son regard de feu. Il est laid comme un poux.
    Je n’ai pas peur de lui, je suis fort de mon passé de larmes.
    Que m’importe leurs glaives et leurs griffes, leurs armes !

    De la cervoise pour mes chefs ! Sur le champ !
    L'ordre a retentit dans tout le camp !
    Il faut préparer la bataille, affuter les lames,
    Faire briller les écus et bien compter les âmes.

    Je suis seul dans la vie mais peu m'importe !
    Je suis là pour expier, pour que mon âme supporte !
    Le choc est brutal. Tu me frappes, je te frappe.
    Tout ce bruit autour de nous. tu me pousses, je t'attrape !

    Tes regards sont plus tristes, tu le sais à présent.
    Tes regards sont tristes mon ami. Mais je n’ai pas le temps.
    Pardonne-moi. Pardonne-moi ce coup de glaive en plus. Je n’ai pas le choix.
    Oui, regarde mes yeux, repose-toi, je n’ai pas le choix.

    De la cervoise pour mes chefs ! Sur le champ !
    L'ordre a retentit dans tout le camp !
    Il faut préparer la bataille, affuter les lames,
    Faire briller les écus et bien compter les âmes.

    Je ne suis pas complet. Il me manque la douceur.
    Je n’ai que la rage et le désir caché de ne pas être vainqueur.
    Mais je me battrai, jusqu’au bout et glorieux,
    Sera celui qui me fermera les yeux !

    Qu’ils sont nombreux, un par un ou deux par deux.
    Qu’ils sont nombreux. Et chacun a le sien, ou les siens.
    Pas de jaloux aujourd’hui sur les plaines de Tolbiac.
    Pas de répit, que des écus qui claquent.

    De la cervoise pour mes chefs ! Sur le champ !
    L'ordre a retentit dans tout le camp !
    Il faut préparer la bataille, affuter les lames,
    Faire briller les écus et bien compter les âmes.

    Appelle-moi Seigneur, ne me laisse pas me gorger de leur sang trop longtemps.
    Pour l'honneur et la raison, je ne me laisserai pas tuer si facilement.
    Le soir approche. Le ciel est rouge flamboyant. Dieu est absent.
    Il s’est caché les yeux. il a des enfants dans les deux camps.

    Le soir est là, on a gagné, et je ne suis pas tombé, hélas.
    Je vais vieillir seul à présent, enseigner la paix.
    Veiller que les enfants ne meurent pas en guerre lasse.
    Je vais mourir seul à présent, m'éloigner du laid.

    De la cervoise pour mes chefs !
  • 10
    Des livres à Alexandrie
    00:03:34

    Des livres à Alexandrie

    Tu es prête ma chérie ? C’est ce soir ou jamais.
    Il nous faut en sauver le plus possible.
    Demain, ce général ‘Amn Ibn al-‘As va débarquer. Ce goret.
    Tu es prête ma chérie ? Le puissant calife a parlé dans sa langue indicible.

    Viens, viens vite, faufilons-nous dans ces ruelles sombres,
    Où nous nous sommes aimés maintes fois, soyons des ombres.
    Faufilons-nous, du trésor caché, j’en ai la clef.
    Cette belle bibliothèque, je l'ai tant arpenté.

    La porte s’ouvre en silence comme si des anges l’avaient portée.
    Huilée. Comme si Dieu était là pour aider.
    Mais quels écrits devons-nous sauver ? Lesquels peuvent brûler ?
    C'est une déchirure pour nous de devoir en laisser.

    Celui-ci est méritant, celui-la bien trop léger pour le laisser ici.
    Mon Dieu, ce livre-là, si je le prends, j’en laisserai cent autres à l'asphyxie !
    Mon Dieu, donne moi la force de bien choisir pour ne louper un seul mot,
    Un seul mot précieux qui les délivreraient tous, ces tristes sots.

    Je te regarde, traité complet du ciel et des cieux. Aristote était un éveillé !
    Je le regarde ce traité et je ne peux en prendre qu’une partie, sacrifiée !
    Je laisse les cieux au ciel, pardon Seigneur. Ils ne sont que des enfants.
    Je prends celui-ci pour me faire pardonner. Mes épaules saignent du poids de ses géants.

    La porte s’ouvre en silence comme si des anges l’avaient portée.
    Huilée. Comme si Dieu était là pour aider.
    Mais quels écrits devons-nous sauver ? Lesquels peuvent brûler ?
    C'est une déchirure pour nous de devoir en laisser.

    Viens tout contre moi. Le jour se lève enfin.
    Je les entends crier. Tous mes chers bouts de parchemins.
    Reste contre mon cœur de peur qu’il ne cède le passage.
    Qu’il n’ouvre la porte derrière laquelle je ne serai pas sage.

    Ce terrible calife n'a pas plus d'âme qu'un goret qu'on égorge,
    Regarde les flammes, c'est la sagesse des hommes qui dégorge !
    Pas plus de paroles qu'un chien ce fieffé sarrasin !
    Qu'il vive avec ce crime ce basanné bousin !

    La porte s’ouvre en silence comme si des anges l’avaient portée.
    Huilée. Comme si Dieu était là pour aider.
    Mais quels écrits devons-nous sauver ? Lesquels peuvent brûler ?
    C'est une déchirure pour nous de devoir en laisser.

  • 11
    Des mots pour Charlemagne
    00:03:40

    Des mots pour Charlemagne

    Mmmmmmmmm

    Ooooooooo

    An de grâce Sept cent quatre-vingt-huit, notez bien la date !

    Mmmmmmmmm

    Ooooooooo
    Nous voici réunis, toi et moi, dans cette petite classe.
    Avant nous courrions dans les champs, nous ne tenions en place.
    Tu me dis que tu aimerais toi aussi, plus tard, être maîtresse.
    Et moi je ne regarde que tes deux yeux, si verts et tes jolies tresses.

    J’ai tant d’amour pour toi.
    Il me tarde de grandir pour t’aimer encore mieux.
    Je ne suis qu’un petit garçon d’à peine huit ans, pas très vieux.
    Et mes pantalons, courts, me rendent un peu bêta.

    Mmmmmmmmm

    Ooooooooo

    Commençons la dictée… Il était une fois…

    Mmmmmmmmm

    Ooooooooo
    J’aime les histoires qui commencent ainsi.
    Il était une fois deux âmes, sœurs, jumelles,
    Qui apprecient, tout deux, les tartes pommes-cannelle.
    Tu me regarde avec tendresse… Tu me souris…

    Mmmmmmmmm

    Ooooooooo

    Soyez attentif Charles ! Cessez donc de rêver !

    Mmmmmmmmm

    Ooooooooo

    Je ne suis qu’un petit garçon, rien de plus. J’ai le droit de rêver !
    Et s’il me plaît, à moi, de rêver maintenant dans ma tête qui blondoie !
    Qu’allez-vous me faire ? Me mettre au coin, me rougir les doigts ?
    J’en rêverai encore plus, sachez-le, juste pour m’en échapper.

    Mmmmmmmmm

    Ooooooooo

    Les jeux défilent et s’agitent, les hormones secouent les aiguilles du temps
    Et les enfants grandissent, inévitablement…

    Mmmmmmmmm

    Ooooooooo
    J’en ai soupé de cette maîtresse, elle est vieille et elle boite,
    Triste retour des choses. J'ai grandi, je me fiche de ses mots adéquates.
    Je marche sur ces chemins de printemps fleuris et parfumés.
    Je cueille par ci, par là, les quelques raretés bleues, les fleurs clairsemées.

    Mmmmmmmmm

    Ooooooooo

    Des bons mots pour Charlemagne ? En voilà quelques-uns :

    Mmmmmmmmm

    Ooooooooo
    J’ai, en moi, les aurores pastel du monde, les milliers de proses.
    Lorsque s’éveillent mes soleils orange et jaune, mon ciel en devient rose.
    Je garde secrètement toutes les couleurs du temps, ses odeurs.
    Je les garde bien au fond de moi. Là où elles pleuvent de bonheur.
    En arc-en-ciel de vie elles se répandent en moi lorsque tu me souris.
    Tu illumines mon ciel. Tu es l’astre de mon système de vie. L’axe de mes vies.

    Mmmmmmmmm

    Ooooooooo

    Des bons mots pour Charlemagne ? Tu t’es endormie dans mes bras.
    Une fois de plus. Je ne vais pas tarder à te rejoindre.
    C’est ainsi. C’est notre vie, notre chemin. Des bons mots pour le roi ?
    J’irai lui dire en face, maintenant que je vais te rejoindre…

    Mmmmmmmmm

    Ooooooooo
  • 12
    Mon royaume pour Jérusalem
    00:03:18

    Mon royaume pour Jérusalem

    Nous sommes partis, tous. Nous allons les arpenter ces chemins sinueux,
    Et peu nous importe le temps que nous mettrons pour y arriver.
    Nous y arriverons ! Pierre L’Ermite et Gautier Sans Savoir, les pieux,
    Nous guident. Nous, le petit peuple, on nous envoie délivrer la Terre Sainte des gueux.

    Tu es restée au village ma douce, mon havre de paix.
    Ils m’ont pris de force. J’étais bien pourtant, blotti tout contre toi,
    Dans cette douceur qui me magnifie. Il m'ont prit pour leur roi.
    Mais c'est toi ma reine, la seule qui me repait.

    Cela fait trois longs mois que je marche sans trêve.
    Mes compagnons de route sont souvent turbulents puis crèvent.
    Ils pillent tout ce qui les intéresse. Ils prennent tout ce qu’ils peuvent,
    Volent tout à des gens comme nous, comme eux. Ils pillent tout et laissent des veuves.

    Je ne suis pas un guerrier. Un paysan, un rêveur tout au plus.
    Mais pas un guerrier. Ils m’appellent le petit moine, le jouflu.
    Au moins ont-ils compris cela. Ils me respectent et c’est tant mieux.
    Il faut dire qu’avec moi ils sont tranquilles. Ils en ont plus pour eux.

    An de grâce mille quatre vingt seize. Les turcs sont devant nous.
    Nous ne sommes pas des guerriers. Des paysans et des rêveurs, tout au plus.
    Ils vont nous massacrer. Nous ne sommes que douze mille. Nous sommes tous à genoux.
    J’ai vu ce qui allait se passer. Je l’ai vu.
    La plaine sera rouge de notre sang et notre parcours va s’arrêter là.
    Je fuis ce long troupeau qui part à l’abattoir.Je ne vais pas rester là !

    J’aperçois au loin le Mont aux Oliviers. Enfin. Mon cœur sursaute.
    J’ai bien fait de venir. Je le sens. Il me lave de mes fautes.
    Je suis assis sous un vieil olivier, défraîchi, millénaire.
    Son sol est chaud, je m’y sens comme chez moi. Le beau préliminaire.

    Cent mille corps pour une ville. Une âme pour un mot, cent pour une phrase.
    Beaucoup ont cogné aux portes de Saint Pierre depuis ? Dans ce ciel aux lueurs topazes.
    Combien y sont entrés ? Mon royaume pour cette Jérusalem Céleste !
    Mon royaume et puis tout le reste !

    Et le temps fait disparaître les hommes et les femmes, un par un, chacun en leur temps…
  • 13
    Encore une fois, une dernière fois
    00:03:02

    Encore une fois, une dernière fois

    Tant de vies ma belle, ma chère dulcinée,
    Tant de vies ! Nous nous sommes tant aimés !

    Je ne suis qu’un poète, un rêveur, un magicien des mots, un penseur.
    Pas un guerrier pourtant, pas un de ces idiots qui arpentent les rues,
    En quête de pouvoir et de gloire professionnelle. Qui engendrent des peurs.
    On me dit capable de grandes choses. Mais je m'écroule sous leurs jugements, leurs pus.

    Pour toi, ce jour j’ai écrit ce livre, un livre qui parle de nous, qui parle de toi.
    Un livre qui raconte nos exploits dans le temps et l’histoire des hommes.
    Un livre pour te garder, pour t’encenser. Pour te montrer la voie.
    De ces livres magiques qui disparaissent avec le temps qui se changent en album.

    Dans cette vie, il me suffit de fermer les yeux pour créer.
    Il me suffit de regarder, pour rêver.
    Maintes muses ont parcouru mon âme, envoûtées, charmées,
    Elles sont parties mais j’ai gardé la force de ce qu’elles m’ont enseigné.

    Que la folie est maitresse de cette humanité que nous aimions tant.
    Que j'ai eu beau te chercher partout, j'ai faillit dans mon précieux serment.
    Mais j’ai trouvé ce chemin béni qui mène au plus profond de la lumière.
    Qui éloignes les maudits, qui enferment les vipères.

    Dans cette dernière vie, je suis en proie à l'injustice, à la frénésie,
    Le mal absolu à mit en place ses légions qui s'aggripent à ma vie.
    Partout sur terre j'ai été sali, partout sur terre ils ont volé le beau,
    La magie que j'ai voulu pour toi, pour que tu me regarde d'en haut.

    Je te retrouverai une fois cette vie achevée.
    J'ai gardé mon amour intacte même si elles n'ont eu de cesse,
    Que de me griffer l'âme, que de fausses princesses !
    Des âmes déchirées, mortes, qui èrent mal élevées.

    Encore un peu de courage mon amour,
    Nous serons réunis, bientôt, pour toujours.

    Courage

Informations

Je tiens à ce que chaque création Hobookan soit respectée et valorisée. Toute tentative illégale de diffusion par des personnes non autorisées compromettrait non seulement ma stratégie de déploiement de ces créations, mais porterait également atteinte à l'intégrité de mon travail. Je devrais alors prendre des mesures sévères pour protéger mes œuvres.

Merci de respecter mon travail en vous informant et en consultant les pages Conditions générales d'utilisation, les Mentions légales, les Conditions générales de vente, ainsi que les règles définissant les Droits d'auteur et sanctions applicables.

Je tiens à vous remercier chaleureusement pour le respect et l'attention que vous portez à mon travail. Votre engagement à vous informer et à consulter les pages avant de vous prononcer est grandement apprécié. C'est grâce à des utilisateurs comme vous que je peux continuer à créer et partager des œuvres de qualité.

N'hésitez-pas à me contacter !